URANUS EN TAUREAU

2018 - 2026

Uranus, en soi …Comment le reconnaître ?Uranus, c'est la planète des réveils, des libérations, des électrochocs évolutifs.Il vient :
• Secouer ce qui était figé, confortable, mais devenu trop rigide
• Révéler une aspiration à l’indépendance, à l’innovation et à l’authenticité• Briser les normes collectives et les attachements hérités qui nous empêchent d’évoluer• Accélérer ce qui est resté trop longtemps bloqué.Mais attention : ce qu’il apporte n’est pas toujours confortable…Uranus vient déranger.
Il ne vient pas « faire joli », il vient « faire vrai ».
Et pour ça, il casse des formes anciennes pour permettre à quelque chose de plus libre d’émerger.
SI il reste si longtemps dans chaque signe (7 à 8 ans) c'est parce qu’il travaille en profondeur, dans des strates culturelles, émotionnelles, collectives très enracinées.Uranus en Taureau (2018–2026) : libérer la sécurité figéeLe Taureau, c’est le signe de la stabilité, du confort, du concret, des valeurs enracinées dans la matière :- Besoin de posséder (argent, terre, maison, sécurité affective),- Besoin de répétition, de contrôle sur le monde tangible,- Recherche de stabilité par l’accumulation : biens, habitudes, relations solides,- Attachement au sensuel, au lent, au prévisible.Quand Uranus passe en Taureau, c’est un grand paradoxe.
Uranus est rapide, disruptif ; le Taureau est lent et conservateur. Ça crée donc une friction intérieure et collective énorme, qui oblige à revoir notre définition de la sécurité et du confort.
Ce qu’on lâche collectivement aujourd’hui, ce sont les illusions ou les dépendances qui nous faisaient croire qu’on était en sécurité, alors qu’on était juste attaché·e·s.Concrètement, ça peut vouloir dire :1. Une vision de l'argent comme gage de sécurité
Avant : "Plus j’ai, plus je suis à l’abri."
Ce qui s’effondre : l’idée que posséder = être en sécurité.Ce qu’on découvre : l’abondance peut venir par d'autres voies (solidarité, imprévus, souplesse, minimalisme, fluidité).2. Une relation figée à la terre, au territoire, au logement
Avant : "Il faut avoir un chez-soi, posséder, s’ancrer quelque part."
Ce qui s’effondre : le mythe de la maison comme seule forme de réussite.Ce qu’on découvre : la mobilité choisie, la décroissance habitée, des formes alternatives d’habiter (colocations, habitats partagés, vanlife, tiny houses…).3. Des liens affectifs ou familiaux basés sur le besoin, pas sur le choix
Avant : "Je reste avec cette personne / je respecte mes parents / je joue un rôle… parce que ça me rassure, même si ça m'étouffe."
Ce qui s’effondre : les attachements sécuritaires (par peur de manquer, de perdre, d’être seul·e).Ce qu’on découvre : des formes de relation plus libres, plus choisies, moins fusionnelles.4. Des croyances sur la réussite, le confort, le mérite
Avant : "Il faut souffrir, travailler dur, se priver, accumuler pour être en paix plus tard."
Ce qui s’effondre : cette logique sacrifice → sécurité.Ce qu’on découvre : une autre vision de la valeur, basée sur l’authenticité, la créativité, le présent.5. Des dépendances invisibles
- À la consommation,
- Aux routines figées,
- À la reconnaissance matérielle ou sociale.
Uranus en Taureau a mis tout ça sous tension pour nous faire voir où on se cramponnait à quelque chose qui n’était plus vivant.
Il nous a forcé à lâcher, souvent à travers des pertes, des surprises, des retournements de situation.
Et aujourd’hui ?On est dans la phase de tri.
Il reste un petit aller-retour final d’Uranus en Taureau (nov. 2025 – avril 2026).
Donc ce n’est pas tout à fait terminé.
Mais là, on sent déjà ce qu’on ne veut plus reproduire, ce qu’on peut enfin lâcher sans peur et ce qu’on est en train de réinventer dans notre rapport à la stabilité.